Célébration Des 20 ans De l'Omega Seamaster Planet Ocean

La Omega Seamaster Planet Ocean est à nouveau comparable à la Sea-Dweller de Rolex : une montre de plongée plus irréductible (par rapport à la Seamaster Diver 300M, plus classique), mais sans doute trop imposante pour la grande majorité des acheteurs. Le choix était proposé entre 42 mm et 45,5 mm, permettant aux poignets plus fins de ne pas être submergés par un garde-temps imposant, même si celui-ci reste plus grand que celui de la Sea-Dweller originale de 40 mm de 1967 (réf. 1665). L'épaisseur était conséquente, commençant à 14,5 mm pour le boîtier de 42 mm et atteignant 17 mm pour celui de 45,5 mm. Le boîtier était doté d'un verre saphir bombé avec un traitement antireflet particulièrement efficace et d'un fond plein orné d'un hippocampe en relief. Les aiguilles des heures et des minutes, revêtues de Super-LumiNova, étaient inhabituelles : toutes deux étaient dotées d'une pointe en forme de flèche, et même l'aiguille des secondes avait une pointe en forme de flèche, voire de fer de lance. Il est très courant de n'avoir qu'une seule aiguille principale en forme de flèche sur une montre.

Comme son nom l'indique, replique montre Omega Planet Ocean offrait une étanchéité de 600 mètres lors de son lancement. Bien qu'impressionnante, cette étanchéité semble un peu discutable, car 40 mètres constituent généralement la profondeur maximale pour les plongeurs. En réalité, le record est de 332,35 mètres. Établi par Ahmed Gabr en 2014, il a nécessité l'intervention de plusieurs plongeurs, un équipement très spécialisé et des mélanges gazeux spécifiques, sans oublier des techniques de décompression rigoureuses. Rares sont ceux qui tenteraient de rééditer un tel exploit. Son choix s'est porté sur la Charmex CX Swiss Military 20 000 Feet Diver. Alors que la Sea-Dweller était équipée d'une valve à hélium automatique standard, la Seamaster Planet Ocean a suivi la Seamaster Diver 300M avec une valve manuelle à 10 heures. Comme mentionné précédemment, il fallait d'abord dévisser la « seconde couronne » pour que le gaz s'échappe.

Plusieurs options esthétiques étaient initialement proposées pour la Seamaster Planet Ocean 2005, à commencer par la lunette en aluminium, disponible en noir/argent ou orange/noir, cette dernière étant la plus emblématique. Il est intéressant de noter qu'un tiers de la lunette intérieure était en aluminium argenté non traité, formant un anneau distinctif. Les chiffres arabes à 12, 6 et 9 heures du cadran noir mat étaient blancs avec la lunette noire et orange rougeâtre avec la lunette orange, bien que les chiffres orange soient également disponibles avec la lunette noire. Les index appliqués avec inserts Super-LumiNova et le logo appliqué étaient identiques sur toutes les configurations. Un guichet de date noir se trouvait discrètement à 3 heures. Les bracelets étaient disponibles en cuir, en caoutchouc ou sur un bracelet spécifique au modèle avec des surfaces supérieures incurvées emblématiques. La première génération était animée par la version C, ou troisième génération, du calibre 2500. Il s'agissait d'un ETA 2892-A2 modifié avec l'échappement Co-Axial d'Omega (identique à celui de la Seamaster Diver 300M de Daniel Craig dans Casino Royale l'année suivante). Un échappement Co-Axial utilise trois palettes qui séparent la fonction de blocage de l'impulsion, contrairement aux deux palettes de l'échappement à ancre plus conventionnel. Cela réduit considérablement les frottements de glissement, ce qui réduit l'usure, allonge les intervalles d'entretien (jusqu'à deux fois plus que pour les mouvements précédents à échappement à ancre) et améliore la précision globale. Ce mouvement a été commercialisé pour la première fois en 1999 avec l'Omega De Ville. La version C a également adopté une fréquence de battement plus lente, de 3,5 Hz, contre 4 Hz pour la version B.